Nous considérons que les propositions de la Commission européenne, rendues publiques en mars 2022, de réformer la directive sur les pratiques commerciales déloyales - lien externe vont dans le bon sens, dans la mesure où elles élargissent aux allégations sur les caractéristiques « sociales et environnementales » celles sur lesquels s'opère le contrôle du juge, et qu'elles étendent significativement les situations concrètes dans lesquels s'appliqueraient les pratiques trompeuses.
En revanche, sur la question de la lutte contre l'obsolescence, la Commission en reste à une définition restrictive d'« obsolescence programmée ». Elle écarte la question majeure de l « obsolescence marketing », donc celle du contrôle des discours incitant au renouvellement prématuré des produits qui fonctionnent encore.
Nous poursuivrons notre plaidoyer sur ces sujets alors que les propositions de la Commission vont être discutées au Parlement européen et au Conseil de l' Union européenne.